20 JUIN 2020
Article repris partiellement de notre partenaire Vyfe.
"Depuis 2011, je visite les centres de simulation médicale en France et à l’étranger pour leur proposer des outils de débriefing vidéo. Le retour que me font les formateurs et techniciens de la simulation depuis ces dix dernières années est toujours le même: mettre en place une simulation demande une énergie folle à la fois en terme d’organisation pédagogique et de gestion du temps pour mobiliser pendant une demi-journée ou une journée une dizaine/vingtaine de personnes dans un lieu dédié, avec un scénario qui a demandé beaucoup de réflexion et du matériel technique et technologique souvent très couteux."
Dès lors se pose la question : pourquoi ne pas envisager d’enregistrer via le digital et la vidéo ce temps fort pédagogique pour le ré-exploiter et économiser du temps, de l’argent et de l’énergie ? (Je m’interroge d’ailleurs sur cette même question sur les classes virtuelles.)
A cette question, s’oppose souvent deux arguments:
L’argument de l’interactivité entre les apprenants et les formateurs que permet le présentiel.
L’argument de l’utilisation des vidéos où les apprenants peuvent être en porte à faux et le problème juridique que cela pose.
Bien entendu, chaque innovation pédagogique demande une réflexion sur sa mise en oeuvre pour contourner les difficultés qui vont se présenter.
Sur la question de l’interactivité. Aujourd’hui les technologies digitales permettent de rendre interactif un enregistrement vidéo en direct ou à postériori pour que les observateurs puissent commenter, annoter, questionner à distance des pratiques pédagogiques. En asynchrone, ils ont même la chance de pouvoir mettre sur pause une séquence pour la rejouer et mieux l’assimiler.
Concernant la ré-exploitation de vidéos où les personnes sont en difficultés. La première bonne pratique est bien entendu d’avoir l’accord des ces personnes pour réutiliser leur enregistrement à des fins pédagogiques et la deuxième bonne pratique est de pouvoir là aussi d’utiliser la technologie soit pour flouter les visages soit pour leur demander leur autorisation d’utiliser leur image via signature électronique ( en ce moment il est aussi possible de proposer dans le scénario de mettre un masque, ce qui aura l’avantage de cacher les visages).
Il est aussi conseillé d’exploiter des vidéos de simulation où la pratique professionnelle est parfaitement exécutée afin de renforcer des comportements positifs plutôt que de pointer du doigts des erreurs et de laisser le risque de créer un effet tunnel c’est à dire d’ancrer des mauvaises pratiques en les analysant.
Pour ma part, voici un excellent déroulé pédagogique que je vois depuis 10 ans dans la digitalisation de formations médicales et autres (sportives, commerciales, managériales etc…):
En préparation de l’exercice pédagogique de simulation, le partage et l’analyse de tutoriels qui permet déjà une première acquisition de connaissances (comme ce tutoriel pour mettre un masque chirurgical.)
Pendant la simulation, l’analyse à distance en direct ou à postériori d’une vidéo de simulation via une grille d’observation. L’intérêt est de comparer les analyses des observateurs par rapport à celles des formateurs et de leur donner la main pour rendre interactif le contenu vidéo.
Après la Simulation, proposer un débriefing à chaud par visio, ou en asynchrone par commentaires interposés qui permettra une analyse plus fine de la séquence pédagogique de simulation.
L’intérêt des enregistrements vidéos, est que ces derniers pourront être ré-exploités avec d’autres promotions pour un coût quasiment nul et ce pour renforcer des bonnes pratiques ou corriger des pratiques professionnelles à améliorer.
N’hésitez pas à contacter MOOCOOC pour sa solution digitale VYFE si vous désirer avoir plus d’informations sur la digitalisation de vos formations et de vos simulations médicales !
Ils font confiance à la solution VYFE pour leur s formations médicales:
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